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Adrien
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Sam 21 Oct - 9:31
Histoire du Cinéma 60-70’ V3MA05
Nouveaux cinémas Principalement
15/12 control continu / Epreuve 2h QCM OU Questions. QCM 2em semestre. Voir film programmé.
Analyse séquence aussi. (maybe)
1. Découpage chronologique & géographique
2. Cinema « moderne » ?
3. Le cas italien
ABS / théorème / Apocalypse Now (clôt le nouvelle Hollywood) => symbole de ces périodes.
Antoine Prost, Douze leçons sur l’histoire : « périodiser c’est identifier des ruptures » ( …) « en un sens toutes les périodes sont des périodes de transition. »
1959 New wave begin. Apo -> 79 fin mais autres films corresponde aussi. (ex film 70 : star wars montre ce que va devenir cinéma, début de la fin)
Ciné All 60-70 daté d’après mort cinéaste : Fassbinder. Mort Symbolique (1982)
• Histoire cinéma : arbitraire.
• Comment identifier ruptures
Modernité se définit par rapport au cinéma classique. (interprétation)
Pt vue national souvent =/= international.
Attention surinterprétation : Effet rupture fort mais pas omniprésent.

Système décennie permet : identifier émergence des nouveaux cinémas. (cohérence internationale)
Crise touche ciné modern & ciné : TV

Antoine Prost : « Dès lors que le temps est porteur de nouveautés, de surprises, la question est d’articuler ce qui change et ce qui subsiste. »

Temporalité moderne = Pour lui moteur art = changement. (on pourrait voir forme de pérennité…) C’est un pt vue idéologique de voir cela. Nouveauté peut être perte dégradation, pas ici. = progrès
M = new -> ce qui change, il faut un large panorama.

Etude aussi de ce qui subsiste : bcp liaison avec passé. Ne pas oublier
Ex : box-office : 1960 ABS 19em & BEN-Hur : 1er. La vérité (Clouzot : opposant New wave)

Découpage : pays & territoire :

Découpage du plan par pays/ aire géo.
Arbitraire / justifié / commode
Ciné certains internationaux. (ex : ciné directe / ciné vérité apparait dans 3-4pays avec bcp collab)
Co-production : Italie par exemple. Lectures de l’époque svt internationale
Ouvrage ciné très nationale.

Disparité géo & chronol ex : 128
FR : 1958/1975
IT : 1958/1969
ALL 1962/1980
JAP : 1959/1980
Forme d’homogénéité de la période

S2 IT
S3 && 4 FR
S5 GB Free cinema & swinging London
S6 Est Tchecoslovaquie, Pologne
S7 ALL
S8 & 9 FR, Canada, USA : direct
S10 & 11 : USA : Underground & Nouvel Hollywood
S12 exam (15/12)

Déséquilibre étude & histoire “occidental-centrée”
(certains cas sont particuliers : Brésil…)

Question de la modernité ? (attention film peut montrer moderne mais pas l’être)

1 actuel, contemporain = temps énonciateur, subjectif.
2 Qui en bénéficie
3 Qui tient compte de l’évolution récente

4 Opposition / ancien // discipline, histoire (lettres proche ciné)

Moderne ?
Tout film récent d’1 manière. : ancrage présent
Rapport innovation : progrès
Définition relative :
Cf Malraux les voix du silence «pour un h du XII le gothique était moderne »
L’art moderne : peinture : 1850-1950 ( : impressionniste-> abstraction )

Question double
Jacque Aumont : comment le cinéma est devenu le plus singulier des arts.

Est-ce que le cinéma dans son ensemble a été un art moderne ?
Le cinéma a-t-il connu une période moderne ou moderniste ?

Aumont :

• Les débuts -> modernité strictement technique
• Années 1920 ->modernité esthétique forte = avant-garde
• Rupture moderne (post 1945) -> Néoréalisme (ex : Rossellini Rome, ville ouverte) (Welles)
Avant période, élément rupture prépare modernité. (attention Néoréalisme = 1940)

Les années 60’

1960 : l’entrée dans le cinéma « moderne »
René Prédal, Hisoire du ciném des origines aux années 2000
1895-1930 : cinéma muet
1930-1960 : cinéma parlant (pas essentiel ?)
1960-1995 : le cinéma moderne (fin très arbitraire)
2000 : les cinémas du monde (contemporain)

Année 60 constitue parenthèse moderniste -> Au sein cinéma s’adressant public large. (pas ciné d’auteur) & possède revendication formel, artistique (moderne au sens de l’art en général)
Parenthèse : S’arrête fin 60’ pas définitive. Dimension formaliste, revendication formaliste va diminuer a partir 70. Se dvp ciné articuler autour politique. Message redevient important. Mais perte sens de l’art, perte autonomie = fin période

Tension entre cinéma comme art de masse & art à part entière.

Aumont : cs histo, réflexivité, relativité d gout, arbitraire décision sur l’art. Moderniste = modernité cs d’elle-même affirmative, audacieuse, qui ne lutte plus contre le classique mais déjà contre un autre moderne passé »

Le mépris montre ça : réflexivité & rapport à l’antique, à l’histoire. (com avec toute l’histoire)
Ciné comme mytho moderne. Pasolini représentant modernité aussi. (-> récit antique)

M lié classique & M qui précède. Pas new bloc, il y a plusieurs tentatives de M.

Relativité gout & arbitraire. Idée art ne s’évalue plus à partir d’un seul critère. Enjeu M = contester critère beau. Représentation élément triviaux ont légitimité. (pas auparavant)

Importance signifiant au signifié.

Le cas Italien :

De l’Age d’or à la crise.

• Décennie florissante
• pôles de la M
• Crise
Ciné italien a déjà rupture année 40-50. Ciné classique, populaire avec qql grande figure moderne :
Visconti Guépard 1963, Pasolini Salo 1975. (-> figure marié, violence…)
G : critique nostalgie / S : révolution poli, sex.

A lire : Laurence Schifano : le cinéma italien de 1945 à nos jours
Jean Gili

1958-1968 : « l’âge d’or du cinéma italien » Gili. Récurrent.

Correspond à combinaison éléments :

• Contexte : reconstruction, reprise éco, âge d’or soc, film relais soc. (Italie : inégalité géographique & soc) Rocco ses frères montre cela.
Italie force politique dominante : après-guerre : Démos Chrétienne, s’ouvre vers la gauche, rééquilibrage.
• Puissance éco : production : 200films/an jusqu’en 1976. Ciné d’auteur & pop. Bcp public. Forte fréquentation. Prix ç l’étranger. Coexistence 2 ciné. 745M 1969 -> 320M 1978. (perte importante)
• Quali artist & prestige international : auteurs confirmés & new génération cinéaste : Pasolini, Pontercorvo, Petri, Leone, Bellochio, ect…)
Pontercorvo : critiqué par Rivette. Il fait film sur bataille alger (ciné FR n’a pas aussi faire)
1958-1965 : premiers films de 20 cinéastes important / aussi 2 palmes d’or…
Pole de modernité :

Paradoxe : modernité pas représenté par new cinéaste. ( héritage néoréalisme)
Ex : Felini

Débuts
Dolce Vita (1960) palme d’or
Huit & demi 1963 : « première étape d’un long voyage intérieur à travers un labyrinthe dantesque… Amarcord 1973 Le casanova de Fellini 1976 (titre : moderne)
8 ½ présente double Fellini.
Pas nouveaux plans vraiment mais auteurs qui vont prod M.

Dolce Vita 1960 (durée donnée importante)
Dimension social (pas poli) Très M car dit bcp de son époque.
Paparazzi vient nom perso.
Désenchantement avec perso suicide.

Parfois moins provocateur comme comédie italienne mais très corrosive sur valeur. Dolce Vita debunk many clichés.
Rejet fort press catho.

Scène ouverture : blasphématoire :
La religion comme image/spectacle
La religion & les mœurs.

Jésus : marchandise, transporter & détourné, scène drague puis go Vatican.
Passage christique -> spectacle : (même plan spectacle & religion)
Hélicoptère + média croisement ruine & new building.
Confrontation passé / présent = dialogue.

Esthétique moderne :
Réflexivité : jeu entre dialogue drague. Champ Contre champ dialogue non fonctionnel.
Cinéma post-synchronisé : jeu façon dont se prod. Cinéma.

Relativité du gout & arbitraire de la décision
Conscience historique
Aumont : « la temporalité moderne par exellence c’est le présent, un présent tourné vers le passé. Un présent qui est fait de traditions.

Fellini :
Dolce vita : cité intérieure, jamais eu intention dénoncer, critiquer… = vrai mais sans doute une manière de se protéger. Tous pas forcément honnête.
Il constate phénomène dépasse film.


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Sam 21 Oct - 9:35
La nouvelle vague & après

1. Histoire d’une « déferlante » (1958-1963)
2. Une « école » ?
3. Cinéma & société
4. L’après nouvelle vague

Sources :
• Michel Marie, La nouvelle vague. Une école artistique Armand colin
• Histoire du cinéma FR Armand colin
• Jean michel Frodon L’âge moderne du cinéma FR De la nouvelle vague à nos jours Flammarion
• Geneviève sellier , la nouvelle vague un cinéma au masculin singulier CNRS (gender studies)
• Aldo Tassone Que reste-il de la nouvelle vague ?

New Wave adulé, devenu fétiche.

La « nouvelle vague » un phénomène générationnel :
Désigne un phénomène générationnel avant de désigner un type de cinéma.
Origine du mot : François Giroud en 1957 dans l’express. Il parle d’une jeune génération (pas ciné)

Film étendard ( Michel Marie) de la jeunesse : Et dieu créa la femme Vadim : le phénomène B.B (Brigitte Bardot ) Scène dance : sensualité choque

Puis appliqué au cinéma comme slogan critique et promotionnel -> livres dès 1960 (Siclier) ouvrage sur cinéma. Film identifié dès 59. Evolution rapide

Identification d’un renouvellement générationnel au sein du cinéma : 1947-1957 : 20% films (soit 167) => 9 réalisateurs (Berthomieu) (peu réal : Berthomieu, Stelli, poirier…)

Une vague de 4 ou 5 ans : 1959-1963
Ampleur mais pas toute période.
« bulletin de naissance » Jean michel Frodon : cannes 1959 : palme Orfeu Negro camus, mise en scène 400 coups, Hiroshima mon amour (1er long-métrage) Alain Resnais (déjà connu pour court-métrage)
 Succès commercial

Chabrol : Le beau serge & les cousins. Avant-gardiste, rattaché à New Wave
ABS : point d’orgue 1960
1962-1963 = net « reflux » du mvt : moindre succès & échecs (les carabiniers), difficultés de pro, éclatement des parcours (variété). (prod les aides moyen)
Slogan permet rassemblé, mais éclatement dissous cette unité.

Phénomène bref : ‘la nouvelle vague n’aura marqué que 3 saisons cinématographique » Marie Michel.
Truffaut : c’était d’abord une invention de journaliste qui est devenue une chose effective » : (nouvelle vague) « l’apparition France observateur 1959. Dit que cela serait apparu quoi qu’il en soit.
Mais si il y a eu ce slogan c’est parce que films sont arrivés. Slogan a permis aussi films.
1959-1962 : + de 160 nouveaux cinéastes (1er longs métrage)

Emission avec anne St clair.
New wave : Groupe sans programme, envie rajeunir, film + personnel, envie film comme 1er roman, dialogue + proche du réel.

New wave a éclaté très vite. Par la suite conflit entre réal. mouvement, groupe ? : pas manifeste mais bel et bien éléments qui rassemble. On peut repérer point commun pour identifier école artistique. Différent discours
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Sam 21 Oct - 9:41
Italie
Les pôles de la modernité :
Michelangelo Antonioni (1912-2007) :
On identifie pole, figure de modernité.
L’aventura (60’) année charnière : fait de lui figure moderne. C Fellini commence en 40’
->questionnement moderne : thème de l’incommutabilité
Auparavant perso construit sur norme social, moral… ici perso + changeant, instable…

Modernité :
Suite WWII remet en cause vision monde. Forte déliaison dans forme narrative. On suit personnage avec moins cohérence, enchainement moins soigné. Spectateur déstabilisé.
Travail durée : Durée plus lié aux impératifs d’action, mais contemplation.

Alberto Moravia : « Antonioni a fait apparaitre sur l’écran pour la première fois en Italie, des procédés et des images propres à la poésie moderne »
Laurence Siphano : « une place majeur mais isolée dans le cinéma culturel italien. »

Luchino Visconti (1906-1976)
Débuts plus anciens : assistant de Renoir, pionnier néoréalisme. (la Terre tremble)
1960 = les grandes fresques historiques : Senso, Le guépard, les damnée, mort à Venise, Ludwig…
Il s’intéresse bcp fin époque. Fascination pour fin monde & violence de ces mutations.
Vision de l’histoire non classique.
Influencé par marxiste, mais bourgeois & homosexuel.
Une modernité influencé par théâtre, opéra : il a été metteur en scène.

Pier Paolo Pasolini (1922-1975)
Intéressant car mythe : Mais utilise pour réactualisé lecture. (violence, sexualité.. )
Comment année 60’. Premiers films : accattone, 1961.
1964 : enquête sur la sexualité : il s’intéresse au contemporain. Question avance pas car tabou.
Ecrivain, poète, presse, personnalité controversé, politique…
Artiste le + engagé période. Paso critique Fellini très obéissant en politique.
Ancré marxiste, homosexualité mais pas bourgeois.
« modernité primitive & archaïque en quête de sacré »
L’évangile selon st Mathieu : Prix d’office catholique du cinéma puis autre prix retiré par la suite pour théorème (1968)

Je ne cherche pas le scandale. Dieu est le scandale dans ce monde. Le christ, s’il revenait, serait de nouveau le scandale (1969)

Grand genre marque l’époque :
La comédie, western, péplum.

Péplum (1957-1965)
Ancrage dans l’histoire ciné it Genre à succès de la fin des 50.
Caractéristique dans rapport avec Hollywood, film sont réalisés en Italie. Sergio leone a réalisé Il colosso di rooi. Il avait été assistant sur Ben-Hur. Il a réalisé Derniers jours de Pompéi



Western « spaghetti » (1964-1978)
Naissance avec pour une poignée de dollar , 400 films entre 1964 & 1973, création « d’une mythologie moderne aux contours ambigus et pessimistes » (Laurence Siphano)
Adaptation d’un genre américain. (lui-même inspiré de Kurosawa)

Dimension grotesque des affrontements (USA /=/) aucune idéale, motivation argent, pv… Remette en cause valeur, religieuse, familiale. Souvent très violent. Dimension national de la prod.
Bcp film tourné en Espagne. Clint Eastwood : USA
Audience. Dépasse marché italien.
Evolution du genre malgré courte période existence. Dimension + historique + politique dans d’autres films de Leone : comme le bon la brute & le truand (guerre sécession) modèle de la guerre (20 ans après WWII) TJ guerre froide.

Les genres : la comédie italienne
Comédie : le genre majeur du cinéma italien des années 60 : cinéastes alternant comédies & drames. Origine commedia d’el Arte.
Montre tradition, tabou… ex :
L’histoire : la grande guerre (Monicelli 1951)
La famille : Divorce à l’italienne (Germi, 1961)
Valeur & cynisme : Le Fanfaron (Risi, 1962)
La société de consommation : la grande bouffe (Ferreri, 1973)
Un rôle libérateur & un lieu d’expériences formelles & narratives
Film à sketch : renouvelle vision narration. Aussi hybridation, mélodrame…

La fin de l’âge d’or :
1975-76 : le début des « années de plomb » :

Rupture cinéma italien
Assassinat Paso, décès Viscompti : mort figure auteur…
TV arrive & concurrence & dirige ciné avec logique rentabilité
Climat de grande violence politique
Cinéma politiquement impliqué (mafia, opposition force gauche & droite…)
Démos mit à mal.

Ciné :
Histoire : Risorgimento, fascisme : 1900 Bertucci 1974-76, Salo ou les 120 journées de Sodome (1975)
Présent : enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon Petri, 1970, Cadavre exquis Rosi 1976

1975-76 : Une année « critique »
Chute de la prod & de la fréquentation
Entrée en jeu des chaines TV
Décès des pères (De Sica, Visconti, Rossellini
Assassinat Pasolini

1900
Le quart-ETAT Giuseppe : tableau : 1er plan film 1900
Fresque historique (1900-1945)
Grande prod, gros budget, Depardieu…
Engagement Marxiste, critiqué à gauche pour confusion.
Evolution visible par sexualité & violence bien + frontale. (grâce western notamment)
Question progrès technique.

Je suis un autarcique (Nanni Moretti,1976)

Représente nouvelle génération.
Dimension autofictionnelle : Michele
La chambre du fils, journal intime 95 marqué par dimension biographique. Fictionnalisant.
Scène fait écho fin âge d’or.
Premier long métrage -> héritage paso.
Moyen modeste, tourné en super8, diffusé dans 1 salle. Distribution + large par la suite.
Film : désenchantement total. Revendication, autarcie du perso, pour exister il doit se couper du monde. Critique de la politique.
« Critique du moderne en cours » Aumont représente cela.
Représentant culture classique prenne autant que tenant modernité dualité car Réal s’inscrit dans cette modernité. Montre impasse de modernité.
Autodérision


Ecce Bombo (1978) :
Désillusions idéologiques
Dénonce misère ciné italien

Lien entre FR & Ita cinéma politique.
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Sam 21 Oct - 9:44
Cannes 1959
La « nouvelle vague » un slogan et une réalité :
François Truffaut, France observateur, décembre 1959
Nouvelle vague c’était d’abord une invention de journaliste »
Les 400 coups
Une œuvre personnelle
Truffaut réalisateur & scénariste : une œuvre d’auteur et de cinéphile
Dimension personnelle voire autobiographique : Antoine Doinel : -> 5 films 1959-1979 L’amour en fuite
Ce réfère à un type d’enfance.

Un cinéma + libre :
Liberté de ton et de style : aspect libertaire.
Ex : caméra épaule, tournage extérieur, son extérieur réaliste, lorsque dialogue illisible par action. Lecture moins guidé. Dialogue important, sacré jusque-là, mvt, flux, ce qui compte c’est la dynamique du dialogue. Jeune garçons font l’école buissonnière.
Chien sans collier pt de vue des vieux. Parlait jeunes.
Prend parti des enfants contre adulte trop sérieux.
Autre film prenait point Zéro autre métrage défend jeunesse.
C’est une Façon de traiter l’œuvre. Panoramique filée amène d’une salle de cinéma à l’autre. Donne l’illusion de la course au film. Truffaut se débrouillait pour entrer gratuitement
Jean Douchet : livre sur new Wave.

« la ville offrait ainsi à la vision un champ libre qui soulignait le jeu des déplacements, trajets, chassé-croisé auquel se soumettait la forme et sur lequel se focalisait l’action »

Forme devient le cadre de la réalisation. Nouvelle contrainte permet nouvelle liberté.

Les critères d’identification d’une école (michel Marie) :

Doctrine critique : mouvement qui fait école, conception jugement sur ce qui existe déjà
• Un manifeste
• Programme esthétique
• Ensemble d’œuvres qui correspondent aux critères
• Groupe d’artistes ( réal et techniciens…)
• Support éditorial qui défend position de l’école
• Leader ou théoricien
• Adversaires

->Constat : « la nouvelle vague est l’une des écoles les plus affirmées et les plus cohérentes de l’histoire du cinéma »

Terrain Critique

• Support éditorial : les cahiers du cinéma : fondés en 1951 par Bazin et Doniol-Valcroze.
(année 2010 essaie de déterminer une nouvelle vague) avant c’était la revue du cinéma
Théoricien : André Bazin (1918-1958) critique et théoricien : cinéphile et analyse réalisme point de vue moral du cinéma. Héritage & différenciation. (mais il n’a jamais connu ou écrit sur la nouvelle vague)
Il est critique aux cahiers et théorie forte sur cinéma. Notion central pour lui c’est réalisme. Néo-réalisme aussi. Très influencé par culture moral et catholique. Les jeunes critiques ont été influencé par lui mais pas forcément d’accord. -> les jeunes turcs. (politique)
• Corps doctrinal : la politique des auteurs : des jeunes turcs, polémique internes & externes : Svt très polémique entre et avec critique.
Défense de l’auteur-réalisateur et primat de la mise en scène. Astruc : « naissance d’une nouvelle avant-garde : la caméra-stylo » L’Ecran Français, 1948
L’auteur du film : c’est le réalisateur et non le scénariste. Today : évident
Avant aussi producteur + importance.
• Sélection des auteurs : Becker Ali baba est défendu par Truffaut. Car mieux vaut un mauvais film d’un bon réalisateur que l’inverse. Hitchcock = cristallise question d’auteur avec Rohmer, chabrol, Truffaut car défende cinéma mais dans cadre, Bazin article : « comment peut-on être Hitchcocko-Hawsien » ? Bazin pas fan H mais jeunes turc s’y intéresse.
• Stratégie promotionnelle : Truffaut dans arts depuis 1955 « le cinéma français crève sous les fausses légendes » 1957 : critique films à gros budgets et crise du cinéma comme crise du courage. Critique fait qu’il faut bcp d’argent pour faire bon film. On peut le répartir mieux pour lui, moins. Dit si cinéma marche pas c’est pas qu’on manque d’argent.
• Adversaires = situés dans le champ critique (positif & premier plan) et cinématographique (réalisateurs et scénaristes de la « qualité » française.)

Manifeste : Truffaut, « une certaine tendance du cinéma français » CDC 1954 : pamphlet contre la « tradition de la qualité » cinéastes Delannoy, Autant-Lara, René clément) et scénaristes. (Aurenche et Bost) -> deux scénaristes cher, que Truffaut critique ;
Texte critique la tradition de la qualité du cinéma des années 50.
Dans auditorium : obligation à conflit mémorial


Thème adaptation
Le rouge et le noir de Autant-Lara autant montre tout ce que Truffaut critique. Chien perdus sans collier opposé à 400 coups.

Nouvelle vague plutôt dans autoproduction.


« je connais une poignée d’hommes » « ce sont des auteurs qui écrivent souvent leur dialogues » Truffaut

Ensemble d’œuvres et groupe d’artistes :
Premiers films de la bande des cahiers :
• Claude Chabrol : Le beau Serge
• François Truffaut : 400 coups
• Godard : ABS
• Jacque Rivette : Paris nous appartient
• Rohmer : le signe du lion
• Pierre Kast : le bel âge
• Doniol-Valcroze : l’eau à la bouche

Mais pb car nouvelle vague ce n’est pas qu’eux. C’est un mouvement : louis Malle, Resnais, Varda, Marker… certains ne se connaissent pas. Aujourd’hui encore pas considéré comme new wave
Délimitation des œuvres : ici choix de leur 1er film


Stratégie : petits budgets et autoproduction
->postulat : Truffaut :
« ce qui manque le plus au cinéma français c’est la pauvreté ». Autoproduction : solution : la preuve premier film peu cher et bcp audience. Mais alimente mythe : autoproduction durable. Mais ça n’est pas le cas.
Par la suite on refuse financer petit budget et autoproduction.

Rôle des subventions : « fonds de soutien » et instauration d’un critère de qualité.( 1953 : politique active en direction des jeunes cinéastes à partir de 1956.
Relativise le mythe de l’autoproduction. Dépend contexte.

Rôle des producteurs : pierre Braunberger, Anatole Dauman (prod d’hiroshima)
Georges de Beauregard prod : Godard : (6 films 1960-1966)
Demy, Rozier, Chabrol, Melville, Varda, Rivette…

Bcp travaillé avec Godard mais aussi d’autres.

Programme esthétique : « faire des films personnels écrits et conçus par leur auteur » Michel Marie

Un dogme popularisé et fréquemment débattu
Un seul cas réel : le beau serge (chabrol)
Mais fort pt vue héritage : faire film personnel.
Travaille avec de nouveaux nombreux scénaristes : Jean Gruault & Paul Gégauff. Jules & Jim. Scénariste. Clochés. Scénariste qui travaille avec d’autres films. Même réal.
Roger Clément : un soleil.

Autre aspect : adaptation : bcp font le choix de l’adaptation. Truffaut adore roman… Jules & Jim : adaptation.

« cas » de Godard : ABS Truffaut puis écriture (Le petit soldat : Godard écrit seul) et remise en cause du scénario d’après un polar de Lionel Whyte . Premier traitement Truffaut mais Godard vrai auteur.

Godard dit que scénario inventé par comptable. Sert à estimer scénario.

Une esthétique en plusieurs points (Marie M )

• Auteur réalisateur : scénariste film
• Place faite à l’improvisation (/=/ découpage strict)
Truffaut s’en prend à une certaine conception du scénario.
• Choix des décors naturels
• Choix d’une équipe « légère » : mieux vaut ne pas avoir trop de techniciens. En limitant intervenant meilleur marge de manœuvre. Mieux pour impro, moins cher, pour extérieur…
• Utilisation du son direct = postsynchronisation
Donne plus réalisme.



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Sam 21 Oct - 9:47
Une esthétique en plusieurs points :

• Auteur réalisateur = scénariste du film
• Place à l’improvisation
• Choix décor naturels
• Equipe légère
• Utilisation du son direct : postsynchronisation.
• Utilisation d’une pellicule sensible -> permet moins contrainte pour tournage en extérieur. Hors studio pas le choix. Mais plus complexe.
• Utilisation de non-professionnels ou recours à de nouveaux acteurs dirigés de manière plus libre c néoréalisme.
Bazin un des grands théoriciens du néoréalisme donc logique.
Nouveau acteurs : Jean Pierre Léo, Brigitte bardot, Anna Carina,

L’exemple d’ABS (Godard 1960)
Une rupture esthétique
Un film d’auteur
Cinéma & société : mœurs et genres

Tournage en extérieur, caméra épaule, ce qui est représenté & place de la caméra, mobilité, réalisme. Bruit de la rue vient parasiter le brut ambiant. La décapotable, devient un symbole de new Wave. Plus facile, mvt spontané. Opposé au plan type fixe du cinéma classique, cadrage très classique, avec paysage en transparence. Plan large permet de cadrer 2 persos, et permet interactions, effet spontanéité. Passant pas vraiment figurant, il y a regards caméra. => casse les codes trad. Jeu avec 4em mur. Transparence dans cinéma classique : il faut faire comme si il n’y a pas film.
Rythme parfois mauvais car impro. Aussi envt provoque impro différente. Moment plus brusque car effet montage, lié musique, montage donne sentiment plus chaotique.

• Décors naturels et équipe légère
• Raoul Coutard : « (Godard) m’avait dit « imaginez que c’est un reporter qui suit les personnages, il fallait être mobile, prêt à se planquer quand on tournait dans la rue. »
• -> pellicule très sensible & cameflex (Eclair 1947) André Coutant l’a inventé. Caméra maniable, légère.
• Place de l’improvisation, direction d’acteurs
• Place du « réel » et du tournage dans la fiction

(on pense souvent que nouveauté esthétique due aux innovations. Rare, c’est plutôt l’inverse)
Film fiction devient aussi récit d’un tournage. Mélange entre univers fictionnel et réel. Actrice USA dure pour elle en FR. Norme alternance de plan, ici on reste sur elle. Elle reprend : est-ce que je dois dire tu ou vous -> c si répétition dialogue.

Son :
Dialogue :
Mélange entre aspect naturel & vocabulaire de la rue
Aspect artificiel -> côté très théâtrale.
Dialogue cru -> rupture avec codes.
Parfois pas de cohérence entre phrase. Montage redécoupe dialogue. Aussi impro.
Effet de son directe car pris dans la rue. Mais en réalité postsynchronisation.
Champ contre champ : il siffle en même temps se frotte les lèvres. : montre postsynchro
Musique : Jazz (martial Solal) & montage
Rupture musique qui utilise aussi les ruptures. Ex : Louis Mal / dans shadows aussi.

Montage :
• Refus des règles
• Travail de recomposition
• Visibilité de l’opération
Bcp de jump-Cut -> répété. Volontairement donne l’effet d’une mauvaise réal.
Rompt avec la continuité, c regard cam.
Montage avec faux raccord.
Affirme le lien au réel, par rapport au cinéma classique. Et en même temps on montre que c’est le réel, un tournage… Godard a peu tourné jusque-là.
Hybride : film noir/ histoire d’amour. Hommage au film USA. Pas simple imitation mais référence.

Réception critique :
• Louis Seguin (Positif) : « le film prend un aspect chaotique que vous présentez comme la vivacité même du génie » : négatif
• Luc Moullet (cahiers du cinéma) : « Godard réussit à nous faire admettre que cet univers moderne, (…) est un univers merveilleux et plein de beautés » « Godard a d’abord voulu réaliser un film commercial dans les règles du genre »

Un film « d’auteur »

Auteur réalisateur :
• Scénario de Truffaut, (3pages) mais réappropriation par improvisation, mise en scène et montage. (montage plus même utilité.)
• Francis Vanoye : « scénario-dispositif » et « scénario-programme » : ici dispo : on déborde du cadre, plutôt genre docu
Modèles de la « politique des auteurs »
• Références au cinéma USA
• Modernité, art populaire & industrie culturelle
Evolution postérieur de « l’auterité »

Esquenazi, Godard et la soc Fr des 60’ : vers une posture d’auteur « classique » // critique de la culture industrielle et de la société de consommation.

60->70’ les auteurs

Le « reclassement » (JP Jeancolas) des auteurs de la Nouvelle Vague. (perte d’unité // affirmations individuelles) :

• Truffaut -> voie du romanesque et du classicisme. Malgré certains aspects originaux.
Truffaut & Godard : s’oppose sur ce point. Notamment dans nuit américaine.
Truffaut triomphe d’une certaine manière. Ex : le dernier Metro. D’une certaine manière cela correspond à la qualité française mais d’une autre époque.
• Chabrol -> satire sociale (cruauté)
Pas le plus expérimentateur mais regard particulier, violence
• Rohmer-> moraliste classique : « contes moraux »



Nouvelles figures, avenir du « cinéma d’auteur » :

Claude Sautet peint la FR des 70’. Du polar à la comédie dramatique : classe tous risque 1960, les choses de la vie 1970
Tavernier
Duras
Eustache : la maman et la putain, 1973
Maurice Pialat, franc-tireur : l’enfance nue 1968, Nous ne vieillirons pas ensemble 1972, Loulou 1980
Personne n’a essayé de déterminer une nouvelle vague.

Nouvelle vague : Cinéma & société


Modernité « thématique » de la Nouvelle vague ?

Oui c’est évident modernité, mais thématique…
Michel Marie souligne pt commun entre film NV. Assez critiqué ces remarques.
• Marivaudage et « saganisme » ex : reproche contre film avec mec qui drague fille : L’eau à la bouche Doniol-Valcroze 1959.
• Lieux : entre St germain des prés et st-Tropez.
• Libéralisation dans la représentation du désir. (ex : et dieu créa la femme)

Politique : un cinéma de droite ?
• Formalisme du mvt & clivage critique (forme esthétique, formelle pas forcément contenu)
• Michel Marie rappelle : variété des auteurs, des ancrages politiques & des univers représentés.
 Double question : représentations des mœurs et des femmes ? Forme d’engagement ?
Cléo de 5 à 7 pas vraiment NV.

ABS un film sur ?

JP Esquenazi : « une histoire d’amour entre deux jeunes gens modernes » -> un film « à propos des conflits amoureux engendrés par l’évolution des mœurs »
Sellier : « un cinéma au masculin singulier » ABS « entre empathie masculine & modernité »

Identification à un point de vue masculin (Michel) (majoritairement)
Héros : Michel. Gros plan sur elle aussi.
Une héroine moderne mais ambigue.
Cheveux court, américaine dans ciné EU. Elle existe par rapport à lui. Cliché femme fatale du film noir. Elle dénonce, il va mourir. Elle regrette immédiatement.
Série 5 films de Godard :
Avec anna karina ? Une femme est une femme 61. M
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