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Adrien
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Emmanuel Ethis Domaine & approche : Sociologie du cinéma & de ses publics Empty Emmanuel Ethis Domaine & approche : Sociologie du cinéma & de ses publics

Sam 18 Nov - 10:19
Introduction :

Ciné art social :
• Opinion, prise de parole
• Partage
• Imaginaire : donne « une idée du grandiose portée dans l’intimité de tous ».
95% fr go cinema minim 1fois/vie 57% théâtre Tv diffuse + 1000 films/an + téléchargement + chaine spécialisées… -> modernité support technique. Chq Fr voit en moyenne 250 films sur ordi & 3 en salles/an -> « une large part de notre culture individuelle & collective est (…) cinématographique. » & plus seulement au cinéma mais partout.
L’imagerie cinéma nous accompagne :
Ex : Disney (culture de masse)
voir film est une « socialisation spectatorielle » : l’enfant doit être immobile 2h, découvre le voir ensemble.
Cinéma 1ER Sortie culturel, moyen de trouver sensations immédiates, d’affirmer « une capacité d’être soi culturellement ». (identité sociale : gouts, parole), témoignage culturel.

Sociologie se dvp en 3 domaines :

• L’étude du ciné comme industrie culturelle & aspects socio-éco. Horkheimer, Adorno, Abruzzese, Bonnell, Gomery, Creton…
• L’étude de la représentation du monde sociale. Kracauer, Sorlin, Montebello, Ethis
• L’étude du ciné comme institution sociale de prod & de réception culturelle & artistique. Morin, Jarvie, Esquenazi, Jullier, Montebello, Ethis

Chap 1 : Qu’est-ce qui a fait du cinéma un art populaire & quelles sont les qualités qui ont fondés cette popularité ?
Chap 2 : Salle cinéma : espace de diffusion, Que signifie s’approprier cet espace ?
Chap 3 : Nature cinéma : How movies speaks to us ?
Chap 4 : Réception film & construction cultures cinématographique.
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Emmanuel Ethis Domaine & approche : Sociologie du cinéma & de ses publics Empty Chapitre 1

Sam 18 Nov - 10:21

I/ Le cinéma, art « populaire »
Méliès & frères lumières inspire esthétique du cinéma & fascine par narration. « Cinématographe ne se contente plus de montrer »
Curieux devienne spectateur, audience. Public élargi, bourgeois & peuple.
Frères Laffite créer soc du Film d’Art puis 1908 l’infos, la promotion, les annonces, les reportages (making of) & critique.
On a pensé à un langage universel par image mais parlant met fin au mythe.
Mais sous-titre & trad assure large public. Usa fin 30’ « moments ou se sont stabilisés les grands modes narratifs du cinéma(…) 1eres approche socio dise que ciné = instrument le + achevé d’une culture destinée aux masses.

I.I / vocation sociale à la reconnaissance populaire.
Produit d’une culture de masse
Début XXe révolution culturelle, division travail, spécialisation tâches : Chq individu devient complémentaires des autres (incs). Paradoxe car complémentarité amène atomisation monde social & individu plus de liens.
Socialisation avant assuré par groupe primaire, communauté locale désormais par grandes institutions bureaucratiques. Selon Max Weber cela passe par une rationalisation impersonnelle des relations & des activités = isolement croissant individu + désenchantement du monde + influence psycho. Pratique culturelle & culture de masse censées s’opposer à isolement
Elites & pv publics semble vouloir utiliser les mass media pour influencer & massifier individus & même les aliéner.
30’ inquiétude : quel influence sur jeunesse : cinéma & son modèle de vie.
L’intelligentsia stigmatise la culture de masse comme un danger pour valeur artistique & intellectuel hérité du public bourgeois classique de l’époque des lumières.
Réponse du socio : Paul Lazarsfeld : influence de culture de masse = mythe. Comme l’ont montré les Layne Fund Studies en 1934 : violence ciné pas corrélationnel avec délinquance.

L’école de Francfort dit : culture de masse créer besoin artificiel, le détournant de ses cond. Réelles d’existence. Dénonce pas manipulation foule mais fait que justice, beauté, égalité dissoute dans logiques instrumentales de rationalités & d’efficacité des sociétés modernes. Attire attention des Sciences Sociales sur cond. Externe de prod de culture. « dès lors, on ne peut plus se contenter de dire que les gens vont au cinéma parce qu’ils ont besoin de se distraire, il faudra aussi s’interroger sur la façon dont l’économie sociale crée ce besoin & sur la façon dont elle y répond. »
Milieu 50’, 3 courants :
• certaines élites mépris cinéma = nourriture classe pop.
• Ecole Francfort : cinéma instrument manipulation & asservissement : vend rêve pas cher & permet confusion entre réel et fiction
• Postmarxiste, + libérale, objet d’art le + aboutit pour démocratisation culture Puis 60’ :
• Cultural Studies L2
Socio Raymond Williams : « ce que nous appelons « masse » c’est tout bonnement ce qu’on ne connaît pas »
Masse pas forcément assujetti a culture masse. Peut-on affirmer qu’un spectacle est destiné à masse dénué d’esprit ou public authentique. Par le nmb ?
Today, France : bcp caricature, on stigmatise film en fonction circuit diffusion : film commerciaux, film d’art & essai…
1957 The Uses of Literacy Richard Hoggart s’intéresse de l’expérience culturelle dans les classes ouvrières : Les Pratiques culturelles des classes socialement & économiquement dominées ne peuvent se comprendre qu’à la lumière de leur domination.
« Les gens du peuple recherchent certains biens, non parce qu’ils sont avides d’acquérir et de consommer les produits mirifiques d’une société de consommation mais parce qu’ils désirent sortir d’une condition où il faut constamment lutter pour garder la tête au-dessus de l’eau. »
Pour lui pas aliénation ou bien être matériel. (mais les deux ne sont pas contradictoires pourtant ?) : théorie de l’attention oblique s’oppose à l’intelligentia. Public cs de ces choix & de l’écart qui existe entre fiction & réalité.
Il explique que public est Gauchi par journaux qui jouent la carte de « l’homme moyen » cf snobisme de critique qui prétendent voir film avec les yeux de tt le monde.

 Cond. Sociale d’interprétation d’objets filmiques a relativisé selon groupes sociaux.
 Fréquentation ciné lié histoire sociale du cinéma
 Cinéma pas besoin démocratisation car origine social. Ciné se fait même parfois populiste.

L.3 Cinéma du « sam’di soir » ou l’invention de films populaires/populistes « à la française »

Ciné Fr 30’ ciné artisan pas volonté de « faire art ». Si pas de succès = film mal fait.
-> Lié prod film. Succès = reproduction narratif & genre… = standardisation esthétique & narrative -> bcp critique -> cinéma sans intérêt.

Une revue CinémAction Gerard Dessere & Nicolas Schmidt montrent how movies ont servi appropriation par classe pop de l’identité & de l’imaginaire de la FR comme entité national.
Abondance prod : figure récurrente qui incarne classe pop : Jean Gabin, Maurice chevalier, Noel Roquevert, Arletty, Paulette Dubost… dans l’impossible monsieur pipelet 1955 dont morale est claire : quelle que soit l’extraction sociale on partage les mêmes pb au quotidien et il suffit de peu pour voir qu’on est tous proche. Invente l’art de la réplique ironique. Par le dialogue perso ont une « lucidité douce » sur leurs cond. D’existence. Ils acceptent leur cond et en sont cs. Pas de critique ou remise en question.
Critiqué de populiste car : reflet complaisant & non distancié de l’esprit du temps qui vise à conforter le peuple dans une représentation de lui-même & lui donne le gout de la consommation de ses propres images. (insta snapchat comédie FR… ?) Plaisir retrouver univers familier. Œuvre non pensé pour postérité.
Jean Renoir montre qu’il est possible de lier succès populaire & projet artistique. Commercial ne signifie pas forcément un abaissement des ambitions, médiocrité démagogique. Yann Darré dans l’histoire sociale du cinéma Fr : « ce qui distingue alors les mauvais cinéastes des bons, les artisans besogneux des artistes, n’est pas la recherche du succès public mais les moyens de l’atteindre. »

Fréquentation salle augmente même milieux ruraux. 1938 220 M spectateurs. 304 M 1943… Quel que soit classe d’âge.
Ciné pas tout de suite objet culturel. Découverte ciné USA, après-guerre devient ciné des plus jeunes et des plus cultivés. Mais c’est bien le ciné Fr qui a créer l’audience du cinéma.
Cinéma populaire ou populiste de cette « certaine tendance fr » comme ciné de Michel Audiard
Populiste : représentation faite explicitement pour le peuple d’une tranche de vie refusant l’intrigue linéaire & impliquant la multiplicité des perso. Tous les films entre 30’ & 50’ ne corresponde pas forcément à cela.
François Amy de La Bretèque : « Le cinéma ne transcrit pas la réalité sociale en termes directs. Les représentations sociales sont des médiations par lesquelles s’expriment les fantasmes, désirs, rêves, pulsions, des publics auxquels on destinait ces films »
Ciné du samedi soir est sans précédent dans l’histoire des pratiques culturelles.
Banalité narrative de ce genre provoque diversité & renouvellement des formes filmiques à un public qui lui aussi va se diversifié & se fragmenter pour les différents genres.
A partir 50’ arrivé massive Hollywood en FR. Relègue ciné Fr seconde place.
Certains ont toujours succès : Les vacances de Monsieur Hulot, la jument verte, papa maman la bonne et moi, notre dame de Paris, la cuisine au beurre. Correspond à l’identité FR. Désormais : succès = millions d’entrées. Film prend maintenant sens du voir ensemble cinématographique.

II Le sens du voir ensemble

Une fréquentation étendue à l’ensemble de la pop.

Analyse de l’enquête Les pratiques culturelles des Français de 1997 : au sein d’une même catégorie il y a groupe + ou – assidu. L’obscurité & l’anonymat du ciné aide sans doute l’oubli des normes. Ciné lieux moins asservis au norme
Le savant & le populaire Claude Grignon & jean Claude Passeron : « c’est l’oubli de la domination, non la résistance à la domination »


II.II Qu’est-ce qu’un succès au box-office ?
Box-office désignait à l’origine le guichet caisse d’une salle de ciné aux USA, très vite devenu l’ensemble des recettes rapporté par un film. Souvent lien entre stars & box-office : modèle hollywoodien : star system. : capacité d’un film à réunir bcp de stars attaché à une même firme.
Créer différence entre vedette & star. Stars = monde fermé, renouvelle lentement par engouement ou destitution comme Gloria Sawanson dans sunset boulevard, ancienne star du muet tombe dans l’oubli.
Today, star system ne suffit plus à amener public. Stars servent surtout à réunir capitaux pour tournage & promotion.

Mais Hollywood domine toujours :
• Puissance prod, distribution, exploitation par major companies : MGM, Paramount, Warner Bros, 20 century Fox, RKO)
• Domination langue anglaise
• Force financière firmes USA
Tableau Box-office FR 1945-2013 (source CBO) :
1 Titanic 4 Blanche neige & les sept nains 6 autant en emporte le vent 8 avatar 9 livre de la jungle…

Ces arguments d’un pt de vue socio ne sont pas pertinents. René Bonnell :
« l’Amérique est un melting-pot (…) quand on a fait un film-marketing, qu’on a étudié le marché, qu’on a organisé des sneaks previews pour adapter le montage au goût du public (…) On a fabriqué un produit pour un monde à l’échelle réduite qui pourra marcher sur la planète entière. » « le melting-pot américain permet aux studios de produire des films sur le « plus petit commun multiple des aspirations » du plus grand nombre. »

Ciné USA a su subsumer dès le début avec immigrés. Aussi domination TV usa dans monde à créer accoutumance aux contenus anglo-saxons. USA devenu culture référence.
Film US du box-office pt commun :

S’appuie sur fonds historique romancé : permet décor de mise en situations universellement reconnaissable. = immersion => « feintise sociale de nature perceptive » qui induit réaction : « j’ai eu du mal à rentrer dedans » ou inversement. Pt commun aux fictions : pertinence de la construction du monde représenté.

Bcp sont films à grand spectacle historique ou dessin animé & films Fr sont comédies -> provient bouche à oreille efficace today organisé par professionnel capable de donner sympathie à un film. Aussi comédie marqué par codes de la connivence donc franchit rarement nation.

2.3 Cinéma c partage collectif d’émotions générationnelles

« Montrer un personnage anormale faire des choses anormales ne fait pas peur. Il faut montrer un personnage normal faire des choses anormales ou bien un personnage normal faire des choses anormales. » Georges Franju.

Ciné lié peur (montrer, partage collectif, proximité avec l’écran) Vraiment spectateur (corps pas en danger)

Clément Rosset : « la peur intervient toujours de préférence quand le réel est très proche : dans l’intervalle qui sépare la sécurité du lointain de celle de l’expérience immédiate (…) Tout objet terrifiant est un objet ambigu, dont on vient à douter s’il est ceci ou cela(…) s’il est absent ou présent.

Salle -> désir sociabilisation. Emotion commune, génération

¾ 15/19ans & un jeune sur deux agé de 20 à 24ans vont au ciné à plusieurs-> cherche univers fiction à partager, référence commune. 42% FR cine plutôt à 2.

Films & profils sociodémographique montre age désigne différent public. Succès sont ceux qui réunissent toute catégories différentes.
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Sam 18 Nov - 10:23
Chapitre II : Le cinéma dans la cité

Fr 70 : transforme urb = dvp banlieue, new pop
Jo & Samy Siritzky responsable circuit distribution cinéma ParaFrance :
Faut créer salle correspondent évolution soc. Nous avons un programme : édifier salles ds grand centre immobiliers qui apparaissent. Cinéma pourra survivre « qu’en regroupant ses cellules & ses capitaux comme la métallurgie ».
Cinéma lieu des possible Mais ciné universelle Mais spectateur va dans son cinéma. (réalité territoire)
Ciné : métonymique : prod & salle

I/ L’invention de la scène cinématographique.
Cinéma culture in 1930’ GB
: cinéma espace particulier, ciné préféré. Construction ciné néoclassique massive, clinquant en GB entre autres. -> cannes (illusion : ciné richesses pour tous) (Foire-> théâtre)
Film + en + narratif, fresque historique, adaptation = politique d’éducation -> Gaumont 10 commandement du bon spectateur.
Ciné démocratise public
Film deviennent plus long & histoire plus dense. Salle prestigieuses construites. => âge d’or du cinéma. (1920 – 1960)
Elie Faure souligne importance période ciné palace : L’Escurial, l’Olympia, Le Rialto, Le Majestic, Le Grand Rex, L’Alhambra. (noms renvoie palace) Consommateur s’y rendent sans savoir programme.
Magic ciné : « en ces temps sans télévision, en 1930-31, il y avait 212 cinéma à Paris (…) vous avez un cinéma des années 30 à 60.
Ciné projette Entertainment and social movies -> premier débat sur film projeté. Ciné place central loisir pendant ½ siècle.
Fin 60 : fin âge d’or cinéma. Vieillissement salle, dvp villes, érosion fréquentation publics, appauvrissement des propositions filmiques, autres loisirs de masse, TV => new mode diffusion.

1.2 La fin de la fidélité aux ciné-palaces & la disparition des cinémas de quartier

Entre 1948 & 1949 : s’est consolidée la structuration de l’offre cinématographique des cinés palaces jusqu’au plus modeste ciné de quartier
Début 60’ : + de 6000 salles. All agglomération have a ciné -> diffuse récente movies.
Diffusion des films récents :
priorité ciné palace en exclusivité
puis 3 à 10 semaines dans douzaine others salles. (seconde exclusivité)
Puis salles quartier & petite agglo récupère bobine abimé : sortie général
+ film succès + sortie général tardive.
(« la pellicule de ces derniers était rayée, des images manquaient, et la petite marque était surchargée de croix épaisses, tracées au crayon gras, et parfois même remplacée par un trou dans la pellicule » Tchernia
Ciné banlieue -> opérateur culturel. Bcp se déplace en ville pour ne pas attendre.
Tv arrive 60’ bouleverse tout. Tv = fée du logis détruit cinéma quartier. Remplace rôle social.
Environ 3500 établissement ferment. Touche aussi ciné palace-> bcp deviennent 70 multisalles -> « cinéma permanent » : pense abolir horaire & contraintes
Architecture appauvri, standardise style déco des seventies, skai, rouge et dorure
Attraction+ court métrage laisse place publicité, bo
Disparait exclusivité (copie démultiplié)
Ecran + en + petit (dvp même micro caméra)
Dévalorisation relation fidèle, affective, assidue & personnalisée avec public.
I.3 La place de la salle de cinéma dans les villes aujourd’hui

Date nationale sortie film écran définie durée légale à partir de laquelle le film après la sortie en salle pourra être commercialisé. (6mois après sortie salle)
Puis dans l’ordre : date exploitation VOD, chaines payantes, chaine abonnement, TV public (coproducteur) (36mois après sorite)
PuliXiné -> programme sur mode consommation
Publixiné indique : 61% préfère découvrir film en salle. 19% préfère sur internet en 2008
2011 : 5465 salles en 2031 établissements
1966 = salle = 2011 mais 1966 : 2M places 2011 : 1M.
57% place -.
1957 : 440M entrées 2000 : 180M
79% entrée today = centaine movies Seul 43 films dépasse M spectateur. Depuis 60’ pas changé Ciné USA : 52,9% FR : 35% EU : 4 ,8% autres : 7,3%
Multiplexe arrive pour redonner valeur au cinéma : sortie en groupe. Synthèse de qualité ciné : confort, qualité matos, personnel + nombreux, horaire fréquente, séance adapté urb., évènement…
Today : 153 complexe : 53% entrées. Souvent périphérie, zones commerciales
90 à 97% spectateurs utilisent voiture individuelle pour ciné et ¼ mettent + 30mn
Toute type pop : assidus, occasionnels, régulier mais jeunes surtout (-49ans) Today spectateur quitte vite salle après film

Chp2.2 Avignon : Une des premières villes cinéphiles de France

1309 : pape Clément V installe siège papauté
1947 : Jean Vilar crée festival
+ grand festival européen théâtre. Public assidu 40% viennent banlieue
2000 : 1ere ville cinéphile FR.
Intramuros jusqu’en 1994 : 4 établissements
Puis extramuros 1 multiplex : chiffre*2 mais 3 salles perdent entrées. (sauf Utopia qui diffuse art & essai)
essentiellement public banlieue car viennent voiture. Multiplex diffuse film familiaux.
Grande diversité. Multiplex perçu comme une porte d’entrée géographiquement sur le centre-ville et cinématographiquement sur un cinéma d’auteur.

2.2 la querelle de légitimité culturelle des lieux et l’apparente division des publics
Se rendre cinéma art & essai ou multiplex connotation politique : révèle sa communauté
Concurrence entre multiplex & cinéma art et essai, chacun son cinéma, parfois multiplex fait concurrence avec même film mais plus tôt.
L’amour de l’art Pierre Bourdieu & Alain Darbel étudie & actualise « les lois de diffusion culturelle » : modalité de réception d’un objet culturel dans « une société différenciée une relation étroite entre la nature et la structure du public » Ciné art & essai résiste à la culture pop-corn
2.3 Les nouvelles dynamiques territoriales du cinéma : festivals, sociabilités domestiques et écrans nomades.
Festival estivale existe since more 60 years old mais reste de l’année offre théâtre pauvre. Heureusement cinéma.
Carte déplacement cinéphile :
• le lointain = festival ciné
• l’ultra-proximité = portable, ordinateur, console, espace domestique
(53% foyers Avignon ont un home cinéma) ->perçu c concurrentielle renforce cinéphilie, achat dvd, abonnement VOD

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Sam 18 Nov - 10:25
Chp 3 La projection cinématographique
Christian Metz : fondateur sémiologie du cinéma : film = résultat d’une sorte de langage (pas simple communication)
Film speaks about sth. -> document culturel qui révèle soc qui l’a prod. (tout film)
Méliès pour film fantaisies oniriques VS Lumière pour film décalque réalité

I/ Entre réel & imaginaire : la question de la « nature du film »
I.I L sociologie « pragmatique » de Siegfried Kracauer : films comme reflet de la société
S.K connu pour De Caligari à Hitler : hypothèse : un type de cinéma symptomatique accompagne arrivé Hitler power.
Ciné -> caractérise tension permanente & conflictuelle entre sa volonté de dépasser les réalités quotidienne et ka façon dont ces même réalités persistent à émailler toute réalisation filmique
Kracauer étudie ouvrier & prolétarisation
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